Cécile Meynier


Dérapage: c'est bien le terme le plus récurrent dans le travail de Cécile Meynier. Dérapages ou toutes ces fantaisies accidentelles que traverse l'architecture et qu'elle souligne dans le paysage urbain. Ce sont ces phases intermédiaires de l'espace construit qui motivent son travail, tous les défauts et curiosités possibles que peut supporter la ville. Ces instants où le réel est confus, où sa raison d'être n'est plus et se renouvelle par la même occasion. Voilà donc ce goût pour les déviances de l'espace construit qu'elle tente de provoquer par des interventions à même l'architecture, dans la mesure du possible, en tout cas toujours en ses dépends.

Cécile Meynier procède par système: celui de la décomposition et de la déconstruction, car finalement l'art ne consiste pas vraiment à "créer" mais au contraire à défaire les choses et à décortiquer le monde pour en proposer une nouvelle formule, un nouveau sens aux règles bancales et parfois absurdes.

Pour Paris sur Vingeanne, elle réalise une installation intitulée « Chambre à air » composées de trois sculptures « gonflées », volumes autonomes à la croisée de la sculpture, du mobilier et de l'installation, mis en situation dans une chambre de la maison de Bruno Girard.

Elle présente aussi un échantillon de Palombe_60 m2, pièce à la croisée de la peinture, de la sculpture et de l'installation in situ dans laquelle l’air, en l’espèce du vent, vient aussi animer l’œuvre.

pour en savoir plus

Cécile Meynier dans l'édition 2004
Le blog de Cécile Meynier